6/10/2007

A Glimpse On Belgian Politics

Today, I went to vote for thee general elections. Not only because I had to (voting is compulsory in Belgium), but because I think it is necessary that one can directly express his/her choice as to those who are going to rule the country. (Or not, if you vote for the losers…) I'm not going to talk about politics here, but I just wanted to show you this video, coming from a show broadcast last Friday, at the end of which the presidents of the four main democratic parties in Wallonia had to present another president with something. Here's what it looks like:



What an debate. I very much appreciated Elio Di Rupo's comment on Didier Reynders's comment:

Joëlle Milquet:
Un petit kit de super magicien, puisque je pense que Didier Reynders, en termes d'illusionnisme, a beaucoup de talent : il est parvenu à nous dire que 883 millions — excusez-moi, je le dis quand même — ce n'était pas grand-chose ; il est parvenu à essayer de dire qu'on était scotché au PS alors que ça fait 8 ans qu'il l'est, et il est presque parvenu à faire croire qu'il était dans l'opposition en sortant de son propre gouvernement, et donc je trouve qu'il y a tout le mode d'emploi, et j'espère qu'il en fera bon usage en attendant les élections…

Didier Reynders:
Toutes les couleurs y sont, et comme on ne devrait pas être agressif ce soir — monsieur le demandait — je vais effectivement l'utiliser ; quand j'en aurai bien compris les règles et le fonctionnement, je l'offrirai au nouveau Collège de Charleroi.

Johanne Montay:
À vous M. Di Rupo, votre cadeau.

Elio Di Rupo:
Ben écoutez, voilà, j'ai appris il y a quelques heures que je devais offrir un cadeau, et donc — et vous l'avez vu, son dernier mot a encore été désobligeant — et donc j'ai voulu remettre à M. Reynders quelques produits qui rendent extrêmement calme, pour rester zen, zen et garder son sang froid, donc je le remets bien volontiers…

Didier Reynders:
Oh mais c'est avec plaisir… [Comment: Mon cul !]

Elio Di Rupo:
… deux trois produits homéopathiques, quelques tisanes et tout ça ; et pour mes collègues…

(…)

Jean-Michel Javaux:
— On s'en fout de mon cadeau, ou quoi ?

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